Homéopathie, médecine de l’inconscient
L’ORGANE DE L’INCONSCIENT a été décrit depuis 14 ans par des médecins généralistes homéopathes, avec d’immenses espoirs de connaître les mécanismes d’action des remèdes homéopathiques, et de définir une PHYSIOLOGIE DE L’INFORMATION (une haute dilution homéopathique est une information diluée, purifiée, destinée à une structure protéique plasmatique, support de toutes les informations : elle agit d’autant mieux qu’elle parle le même langage : homeo).
L’homéopathie souffre beaucoup plus que la médecine spécialisée de l’absence de connaissance sérieuse de l’inconscient. L’interrogatoire du patient au cours de la consultation du médecin homéopathe tente de s’approcher du caractère, de la typologie, des modes réactionnels, mais tout reste dans les non-dits. L’homéopathie est réellement une médecine de l’inconscient (dans le sens de la définition de Freud : « l’inconscient est le lieu de représentation des choses » in Bergeret, Psychologie pathologique, page 250).
Les psychanalystes ayant échoué à décrire l’organe de l’inconscient (ils n’avaient pas les ordinateurs et les images de synthèse qui fabriquent le portrait des protéines plasmatiques), ils ont défini un « équipement » « dont l’enfant dispose pour négocier et intégrer une situation » (Bergeret, p.239, Clinique infantile , Psychologie pathologique).
Il est donc logique et normal qu’au XXI° siècle ce soient des M.G. homéopathes qui apportent à la médecine la SCIENCE DE L’INCONSCIENT avec un organe, et la clinique « affective » qui lui correspond avec des solutions thérapeutiques.
Les homéopathes unicistes ont établi un protocole de choix de 4 000 remèdes homéopathiques pour des programmes informatisés perfectionnés (type RADAR), et l’impact affectif de tous les remèdes est progressivement établi avec précision. Mais une démarche intellectuelle pure, d’intégration de toutes les matières médicales homéopathiques, s’accompagne d’un réflexe de peur devant l’affectif.
Rappelons que B. Cyrulnik a traité dans son premier livre des « nourritures affectives », ramenant l’affect à de bien curieuses limites, comme beaucoup de psy. Marcel Rufo est plus lucide : ce pédopsychiatre médiatique s’exprime ainsi sur le mode d’action de la psychiatrie :
« Le symptôme est toujours accroché à un événement psychique interne ou à un événement traumatique externe : il apparaît lorsque le sujet se trouve dans une impasse de compréhension. Son anxiété psychique est apaisée en créant un symptôme. Le symptôme protège l’anxieux de quelque chose qu’il ne peut plus mentaliser. Le psychanalyste repère le symptôme et s’efforce de lui donner un sens…si guérison il y a, elle se fait par la SIGNIFICATION. »
L’homéopathie a développé la loi de similitude en mettant au centre du choix thérapeutique une plante, un métal ou un produit d’origine animale qui « ressemblerait » au conflit affectif du patient. Hahnemann a insisté sur la nécessité de rechercher LE remède qui offre le plus de similitudes avec l’ensemble des symptômes.
Avec les protéines sanguines, identifiées dans un ORGANE LIQUIDE de 150 000 km de longueur, organisées en système expert, l’EQUIPEMENT de l’INCONSCIENT des psy correspond à :
-CA : alpha 1
-MOI : béta sérines
-SURMOI :gamma alpha 2
Le langage des protéines est plus objectif que le langage du malade et sa gestuelle. La SCIENCE AFFECTIVE a inséré le PROTEION, organe de la communication interne dans l’expérience clinique de centaines de M.G.. Bien qu’elle soient à la pointe de l’informatique, ces observations (qui n’ont pas coûté un centime au Ministre de la Recherche) n’ont pas reçu l’agrément de l’Académie de Médecine. Cette Académie, selon l’un de ses membres les plus illustres, regroupe des clans ultraconservateurs, anti avortement, anti homéopathie et surtout anti médecine générale (les Académiciens sont presque tous des hospitaliers de l’Assistance Publique, de grands spécialistes reconnus).
On attend d’eux des progrès en sciences médicales et des applications pratiques. La médecine affective répond à la définition de NOUVEAUTE appliquée consciencieusement à la CLINIQUE pendant 25 ans. L’hyperspécialisation des CHU des grandes villes, des capitales nationale et régionales, sous l’influence des sciences médicales anglo-saxonnes, a contribué à la critique systématique des médecins généralistes, dits, en France, « médecins de famille ». Ce rejet confraternel est un scandale depuis 40 ans, puisque seuls les M.G. ont fait de gros progrès dans la connaissance de l’inconscient, alors que les psychiatres, psychanalystes continuent d’accorder beaucoup plus de force et de puissance à la conscience qu’à l’inconscient. Les psy continuent d’opposer l’ange et la bête, le bien (la raison) et le mal (la pulsion) en impliquant la morale et ses « obligations ». Pour les psy, les patients doivent « dépasser » leur inconscient.
La science affective et la psychologie freudiennes sont amorales : elles décrivent la psychogenèse infantile par des moyens différents, mais les hommes ne restent pas des enfants : ils parlent et contiennent leur inconscient.
Le CONSCIENT soumet l’INCONSCIENT à son organisation, à sa figuration, à sa symbolisation. Avec l’utilisation du préfixe in pour cette fonction humaine, l’INCONSCIENT est associé à
INCONNU (mystérieux)
INTERDIT (dangereux)
INEXPRIMABLE (refoulé, muet, forclos)
INVOLONTAIRE
INADAPTE
IRREFLECHI
IRRAISONNE
IMMATURE
Mais INCONSCIENT est aussi associé à COMPLEXE (de supériorité, d’infériorité, d’Œdipe, etc ). N’en jetez plus !
S’opposent à l’INCONSCIENT intelligence et intellectuel, seuls capables de mettre de l’ordre à l’intérieur.
L’INCONSCIENT INFANTILE (qui, de l’aveu de tous, est à la base de la personnalité de l’adolescent et de l’adulte) est doublement marqué par le préfixe in : « infans » : ne pas parler ; « inconscient » : ne pas être conscient.
Les pédiatres homéopathes, à la pointe de la recherche en homéopathie uniciste (D. Grangeorges, Popovski, Moreau) rappellent à l’unisson que « tout ce qui se passe dans l’enfance est profondément refoulé dans l’INCONSCIENT » puis définit simultanément l’INFORMATION et la VIE AFFECTIVE.
La Médecine Affective, depuis 25 ans, publie articles et livres sur la vie affective, l’impact affectif des remèdes des trois règnes (végétal, minéral, animal) et sur l’origine affective des maladies. En 1994, le PROTEION, organe protéique sanguin, est décrit comme un organe liquidien étiré dans 150 000 km de vaisseaux, comme un câble internet.
Dr. Bernard VIAL, homéopathe, auteur de plusieurs ouvrages dont La botanique médicale, et le Dictionnaire des sels et des métaux.